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executivelife (...ou presque)
11 décembre 2010

>> Bookends.

Comme il est désagréable de savoir que l'on parvient à refermer un livre cependant que l'ouvrage nous pince violemment les doigts.
L'esprit léger, on se permet enfin de penser à autre chose, à d'autres, à ce qui sera.
On sait qu'on a enfin réussi à compartimenter ce qui relevait jusqu'alors du parasite. Hermétiquement.
Mais l'erreur n'est jamais bien loin, et quand on pense avoir enfin triomphé, on tombe du fragile piédestal.
Quand, non content de vous avoir empoisonné - bien malgré lui, certes, mais tout de même - l'existence, le récit des origines se permet d'ajouter aux dernières lignes un "to be continued", vous n'avez que votre colère intérieure pour grimacer.
Une ire sourde, un mépris qui n'a d'égal que ma totale impuissance face à quelque chose qui me dépasse, qui m'ulcère, qui me rend presque incohérent.
Pour oublier, séparer les univers semble être une condition sine qua none. Pas forcément suffisante, mais qui aide en tout cas, et qui, lorsqu'elle fait défaut, rend les choses très compliquées. Here I am.
Je n'ai pas envie, je m'oppose à ce qu'on puisse avoir les mêmes repères, le même vocabulaire.
C'est également avoir devant soi le miroir à deux faces de l'incompétence et de l'échec, répété. 
Je connaissais le mépris, j'ai maintenant droit au canif entre les omoplates.
Alors que la plaie, après nombre de sutures, cicatrisait.
Je ne te ferais pas le plaisir d'abdiquer une nouvelle fois. Ni de m'offusquer. Ni de retomber si bas. 
Ni de me taire, apparemment.
Je claque les portes plusieurs fois, espérant que le courant d'air finisse par t'atteindre.
Bon vent, capitaine !
 

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