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executivelife (...ou presque)
5 novembre 2011

>> Playlist de Novembre 2011

PlaylistOct

La deuxième playlist allemande fait grise mine. 
Si elle n'est pas vide, alors elle n'est pas loin de ne pas être du tout pleine.
Alors pour les trois ou quatre morceaux que j'ai modestement choisis pour ce mois-ci, point de présentation en liste, qui serait, vous en conviendrez, assez ridicule.
On va faire sobre, même si le premier morceau que j'ai choisi, Fool's Overture de Supertramp (Even In The Quietest Moments, 1977) vient conclure avec une grandiloquence propre au rock progressif des seventies l'album susmentionné. Vas-y que je te balance des textures, que je t'en mets 10 minutes dans la vie et que je te fais un featuring avec Winston Churchill ("We shall never surrrrender !"). Du Supertramp "champagne", loin de l'image de la pochette de l'album, un piano à queue faisant face à un paysage enneigé. Un parfait contrepied. Un morceau-témoin, à écouter pour s'imprégner d'une certaine idée de la musique un peu pataude mais qui avait le mérite d'être un chouïa expérimentale tout en rencontrant un succès commercial certain (cf. Genesis, Rick Wakeman, Yes et j'en passe...).
Il y a maintenant plus d'un mois de cela, je vous ai fait une critique-fleuve pas très bien troussée d'American Psycho de Bret Easton Ellis. Me souvenant de la BO de Wall Street, le film avec Michael Douglas et Charlie Sheen et du fait qu'Ellis y faisait aussi allusion, je me suis dit qu'il serait pas mal de replonger un peu dans les Talking Heads, qui semblait être le morceau qui passait dans les boîtes remplies de golden boys à NYC dans les années 80. Prenez Born Under Punches (Remain Light, 1980), par exemple : une chose épileptique, à deux doigts de vous filer la migraine. Un truc musicalement très cérébral qui, effectivement, ne doit pouvoir s'écouter "normalement" qu'après l'absorption de substances très chères et très peu recommandées (-ables). Des guitares, des basses sous speed, des vociférations entre le délire et l'orgasme, des sons digitaux à faire rougir une Super Nes et la voix pas franchement exceptionnelle de David Byrne (avez-vous déjà écouté Like Humans Do sur vos vieux PC sous Windows XP ? L'un des morceaux-échantillons du Media Player...). Et puis la production de Brian Eno (U2, Coldplay et, surtout, ses propres réalisation, dont le sublime Music For Airports). A tester. Même si je vous recommande de commencer par Psycho Killer (Talking Heads 77, 1977) des mêmes compères. Plus facile d'accès, AMHA.
Enfin, deux avis très personnels : réécouter l'album Tombé du Ciel d'Higelin (1989), c'est quand même vachement bien.
Et puis Etienne Daho a une voix sans doute trop fluette, c'est évident, mais arrêtez-vous deux secondes sur la musique et les paroles. J'ai rarement constaté une telle adéquation. Et tant pis si c'est honteux. 
 

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