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executivelife (...ou presque)
14 novembre 2010

>> Ask me.

UmbrellaNY

L'inspiration de l'épuisé est un pot-pourri d'idées confuses, une masse informe qui ne saurait être retravaillée.
Un magma infécond.
Il est vrai que depuis quelques semaines je me perds dans mon fatras, j'ai l'impression de passer par tous les états possibles, je pense ou affirme tout et son exact contraire. Je suis euphorique et malheureux dans le même quart d'heure.
J'ai décortiqué bon nombre de morceaux des Smiths, en extrayant la substantifique moelle qui me semblait la plus intéressante, passé des heures dans des autobus bondés (ce qui change des trains de l'année dernière), ai appliqué deux ou trois fois ma théorie de l'inconnue. Rêveries fatiguées.
J'ai visionné 3 fois 500 Jours Ensemble, me laissant à chaque fois prendre au piège de l'identification.
Fait passer de bonnes résolutions au crible des désillusions.
Découvert avec un certain effroi une prisonnière de mon inconscient.
Je me suis aussi réjoui de constater qu'il ne restait plus que deux petites semaines de boulot avant cinq autres qu'il va falloir en partie occuper.
Il m'est aussi apparu dans ces dernières semaines qu'au gré de mon humeur, j'étais tout autant capable de me vêtir en sweat à capuche, tel un geek attardé (ou trop en avance, tout dépend des versions et de ceux qui vous en parlent) ou en cravate-gilet. Il reste qu'entre les deux, cela faisait un bon moment que je n'avais pas autant eu envie de consommer, d'acheter de la fringue par sacs entiers.
Et oui, pour finir, dernier signe inquiétant, je recommence à mettre de l'ordre dans mes affaires.
Ask me, I won't say no, how could I ?

 

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