>> Une langue de chat dans le café.

Je lis le dernier Beigbeder.
Je suis toujours seul au milieu des foules.
Je me découvre une angoisse croissante du vide dans une conversation, quitte à en venir à raconter n'importe quoi.
Je ne résiste pas plus aujourd'hui qu'hier à un sourire empli de mystère.
Le désuet, le dépareillé ou le grotesque sont désormais pour moi un must.
Je sais que je ne peux pas haïr longtemps, mais je sais qu'on peut me détester ad vitam aeternam.
J'ai regardé pour toi les étoiles (Abd Al Malik).
Une seule étoile filante n'est pas suffisante pour exaucer tous mes voeux.
Je fais la vaisselle entre 05.15 et 06.30 et je tombe de fatigue vers 08.00.
Si je retrouvais mes vieilles partitions, j'irais au-delà des études, je réussirais enfin à tourner les pages.
Étrange sensation de fin de parcours, d'enterrement sans corbillard ni couronnes.
Sans larme ni coup d'oeil dans le rétroviseur.
Comme si j'étais passé d'un vieux tout qui me hantait à un presque rien dans lequel il n'y aurait même plus de place pour le regret.
J'étais, je ne suis pas, j'espère que je serai.
Que je serai pour cette autre.