>> Burberrygmes.

Quelques colorations qui sonnent comme des aveux, des provocations qui ne disent pas leur nom et qu'on n'oserait prendre comme telles.

Suivant une logique engagée dans un article précédent, je continue ma pseudo-analyse des habitudes vestimentaires.
Aujourd'hui, j'ai une envie pressante d'évacuer toute la haine silencieuse que j'éprouve pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à des rayures dites écossaises, ces écharpes au look suranné et répandu que même des toutous n'oseraient plus porter pour protéger leur tonsure non-toilettée. Oui, j'aimerais vraiment pester contre ces alliances douteuses entre le beige caramel pâle, le rouge et un vague noir, ou encore entre le gris et le rose. Contre des écharpes que tous les gogos portent et qui valent les yeux de la tête. Pas mes vulgaires yeux marrons, non. Des yeux qui reflètent la couleur des billets. Vous vous voyez investir 1500 francs (oui, c'est plus parlant, dans ma non-démonstration) pour une écharpe en poil de chèvre à consonance albionne ? Non, posons la question autrement : seriez-vous assez idiots pour sacrifier 1/8ème de SMIC dans un bout de tissu ? Si vous l'achetez, c'est que vous n'avez aucune idée de ce que vaut un SMIC ou bien si, mais c'est votre argent de poche si ce n'est de la semaine, tout du moins mensuel.
Si on n'a pas une écharpe Burberry à 19 ans, c'est sûrement que nos parents n'ont pas raté leur vie.
Ils nous ont préservé du mauvais goût.

Comments

[Lucas]

Je signe et je persiste !

[As]

Haha, je suis bien d'accord...