>> Oligarchie.

Je suis, je dois l'avouer, assez addict à la campagne présidentielle.

Sevré de chose politique et publique durant 4 mois passés en Allemagne et ayant appris à manger du pragmatisme et de la leçon d'exemplarité (cf. l'épisode peu glorieux de la démission du président fédéral Christian Wulff), j'étais en appétit, affamé.

Certes, la somme des déchets surpasse - et de loin - le faible petit tas des choses intéressantes, du point de vue de l'intérêt général, de l'intérêt public.

Ceci étant, avec une grille d'analyse uniquement focalisée sur la course d'endurance que constitue l'affirmation et la légitimation des ambitions, je dois reconnaître que je ne m'ennuie absolument pas. 

Des personnages supposés insipides ont accouché de caractères publics bien plus affirmés. Certains ont au contraire petit à petit sombré dans leurs travers, tout fait pour mettre en avant leurs défauts alors qu'on les avait presque oubliés.

Peu importe qui sera devant dimanche prochain. Libre à chacun d'avoir sa préférence pour les premier et second tours. 

Une campagne présidentielle "classique" aboutit toujours à un cliché, un précipité aux couleurs qui se mélangent plus ou moins bien. 

La vraie clé, c'est donc la miscibilité des huiles.

Avant l'extrême onction.