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executivelife (...ou presque)
13 février 2012

>> Is it amnesia ?

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Du Bellay avait-il raison de préférer son « Petit Liré » à la colline du Palatin ?
Si vous pouvez m’opposer que je n’étais en effet pas dans la cité à la Louve mais bien dans une ville dite « moyenne » selon les canons germaniques du genre, vous aurez tout de même compris que me voilà de retour dans notre bonne vieille France.
Voici par la même occasion mon retour de plume sur ce blog que j’ai lâchement abandonné depuis près d’un an.

J’ai sans doute déjà dû l’affirmer quelque part, ici, de surcroît, mais cette vérité s’impose à moi, comme à vous : j’ai la déprime féconde.
La solitude créatrice.
Le vague-à-l’âme productif, quoi. 

Ce qui me sauve, dans mon errance mutique, c’est que j’aime toujours aussi peu les gens et que j’ai repris ma consommation effrénée (quoique, ça, c’est loin d’être vrai) de trains de toutes sortes – ces jours derniers, j’ai fait la totale : train de nuit, train Corail, train express régional, TGV – et, comme vous le savez, j’aime ces aquariums vidés de leur eau.
On y croise des mines inquiètes, des casseurs de cheminots de circonstance, des possesseurs d’ordinateurs « portables » considérant que balader leur 20-pouces en seconde classe est raisonnable un soir de départ en vacances (il pourrait se reconnaître) et on ne croise pas des contrôleurs ayant une sainte frousse de devoir payer pour les flocons de neige qui ralentissent la micheline.
Sans tout ceci, vous aurez également compris qu’il m’est désormais impossible de ciseler quelques paragraphes sur le grand malheur que devrait être mon existence sans les événements de l’année dernière.
Vous ne trouverez donc plus ces incitations à la lecture entre les lignes, où, pendant les 6 ans d’existence de ce blog, 3 prénoms se sont cachés.
Je tiens par ailleurs à féliciter l’unique gagnante de ce petit jeu qui avait pour seul mérite de m’initier à des exercices ludiques d’écriture qui auraient rendu les maîtres du surréalisme, de l’écriture automatique et de l’Oulipo fous de jalousie (au moins !).
En ce qui concerne les deux autres concurrentes, qu’elles demeurent dans la relative ignorance de leur participation au concours.
De toute façon, elles ont tout perdu, n’est-ce pas ?

Ce que je sais, c’est qu’elles ont manqué le départ du train.
Leurs correspondances ?

None of my business.

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