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executivelife (...ou presque)
7 avril 2011

>> Émos et Camés.

LeParapluieRouge

Si on considère l'objectif de toute une vie, finir seul, abandonné et en proie à des difficultés d'ordre narcotique ou vestimentaire aiguës n'est évidemment pas souhaitable.
Alors on se persuade qu'il est bien plus intéressant de persévérer dans un processus de petites victoires successives, d'accidents du destin qui nous rapprochent de la réussite. Malgré l'ennui, malgré les nuits sans sommeil.
Si vous vous y prenez moyennement et mollement, vous serez souvent tenté de penser que vous êtes malheureux. Je ne suis d'ailleurs pas le dernier à avoir usé et abusé de cette facile pirouette, quitte à ignorer les fondements de la relativité des événements.
Si votre audace n'est pas récompensée, alors la frustration sera à la mesure de votre investissement et de votre prise de risque personnelle. Et, de fait, vous ne serez pas plus satisfait de votre sort et en proie à une tenace et ennuyeux sentiment d'injustice.
La chance veut que, parfois, le vent tourne. Affolant les aiguilles de la boussole, vous vous trouvez emporté par une spirale positive qui vous désoriente d'abord, puis qui vous transporte.
Le défi à relever est désormais de ne pas prendre l'eau, emporté par le courant dans une mer tempétueuse, à bord d'un navire tanguant avec délice mais dont le port d'attache semble être bien au-delà de l'horizon.
Gardez un oeil sur le gouvernail, moussaillon !

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