>> The Pretender.
Je crains la méprise au-delà de toute autre considération.
Que mon euphorie passagère repose sur du sable, je ne le sais, par expérience, que trop bien, je ne veux seulement pas encore une fois être le béat passager de ce que je vis.
Je veux croire que les nuits blanches reviennent, chassant le besoin d'un sommeil sans rêve.
J'ose penser aux journées qui, lascives, ne semblent pas devoir cesser de toutes paraître plus longues les unes que les autres.
Le moment à venir n'est plus à craindre, mais à imaginer avec une gourmandise non-dissimulée.
Le présent, comme parfait numéro d'un illusionniste virtuose, comme expression de la grâce de l'acrobate tenant en équilibre sur la corde sensible.
Quintessence de l'attente fiévreuse, extatique guérison, jouvence parmi les déliquescents.
Parcourir les chemins de traverse par la tangente, piocher dans l'ambroisie et siroter avec le sourire aux lèvres le nectar.
Si seulement l'admirable pirouette pouvait se figer, juste un temps.
Mea Culpa.