>> That's the way it's got to be.

Excessif.
Dans les malheurs et les échecs.
Surtout dans les regrets et autres actes manqués.
Les foules embrassent la vie, battent le pavé.
Je me défoule en flagellant cette épave de carcasse qui jamais ne change d'avis.
Et de t'embrasser je me languis.
Pareil à un rongeur peuplant les rivières, je raconte de belles histoires à propos d'un moi qui n'existe même pas, je me construis des barrages contre l'ennui et toute l'agitation du moment.
Désargenté et démobilisé.
Cherchant du regard des yeux désireux de partager quelque chose de différent.
Cruel et pieux voeu.
Qui voudrait d'une âme mélancolique telle que la mienne, qui aurait l'audace de vouloir mieux connaître une montagne d'introspection ?
Peu sont ceux qui trouvent enviable de faire un bout de chemin avec un personnage qui, au gré de ses humeurs, passe de l'intarissable histrion au résolu mutique.
Suis-je simplement ennuyeux ou trop complexe pour qu'on prenne la peine (oui, la peine, au vu du peu d'enthousiasme que je déclenche) de me suivre ?
Je demande simplement un peu d'indulgence. C'est cela, de l'indulgence.
Je voudrais, j'aimerais, je désirerais ardemment qu'on apprenne à me connaître, je voudrais tellement apprendre de toi, où et qui que tu sois.
Donner une direction aux deux jambes qui posent, perdues, le pied à terre chaque matin.