>> Et la baleine perfora la toile.

Un mois.
On a vu des débuts d’articles moins passe-partout, plus accrocheurs que celui-ci.

Mais le fait est que cela fait un mois que tout a commencé.
Ou plutôt que tout a recommencé.
Ma main a dérapé sur le détonateur.
Tout a explosé mais les morceaux ne sont pas suffisamment petits pour êtres considérés comme de négligeables scories.
Comme une balle dans la tempe qui n’aurait pas tout à fait réussi à faire exploser deux hémisphères.
Traverser 30 jours comme un désert peuplé de souvenirs fantomatiques.
De réminiscences, de madeleines rances.
De rancoeurs, d’une incompréhensible tolérance.
Le retour du paillasson.
Pas de faux-semblants, que du vrai-rien.
« À chaque fois que je te parle, tu sembles aller moins bien »
À chaque fois que je te parle, tu sembles aller incroyablement mieux.
Trois semaines sans prendre le train.
À croire que j’avais besoin de rencontrer à nouveau des visages précieux, dédaigneux, négligés ou trop soignés.
À nous de vous faire préférer le train.
À moi de vous faire préférer le silence.
Comme un Mystère ™.
Vous aimez la glace et la meringue.
Vous ne pouvez que détester l’enrobage.
Quantité négligeable (x12, tête de gondolé vénusien, réduction immédiate pour la première cliente).
De la pâte.
Des pépites de chocolat.
Des noix de pécan.
Tout ceci est décidément bien trop cuit pour moi.
She’s a maneater.