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executivelife (...ou presque)
27 juillet 2008

>> Aussi longtemps que les bouteilles portent leur message...

Cinque_Terre_

Dévorer un livre, c'est en quelque sorte se délecter d'une fine dégustation du style de l'auteur et de la qualité du récit avant de le trouver dans l'ensemble plus que digeste. On peut dire que ça s'applique bien à ce que je suis en train de lire. Je n'aurais pas misé un seul pauvre centime il y a une semaine de cela si l'on m'avait dit que je m'enticherais d'un récit moyennageux. Le docte aphorisme dit qu'il ne faut jurer de rien, ainsi donc...

Dimanche 27 juillet, presque à mi-chemin des vacances marquant une pause entre deux années scolaires harassantes.

Vendredi 1er août, je prends mon job pour un mois, jusqu'au 29 août, un vendredi également. Ce serait mentir que de dire que je ne redoute pas ce premier pas vers une activité professionnelle différente du pur apprentissage intellectuel. Ma personnalité torturée et la prépondérance du stress dans toute nouvelle expérience que je suis amené à gérer me fait redouter ce pas vers l'inconnu, vers quelque chose de neuf, où je serais confronté à des responsabilités d'un ordre tout à fait distinct de celles que j'avais à gérer jusque là. Le système éducatif nous apprend petit à petit à nous rendre responsable de notre avenir, à nous montrer que les résultats que nous obtenons concourent à un futur un peu meilleur. Travailler, ne serait-ce que pour un mois, ne serait-ce qu'avec des responsabilités plus que limitées, induit nécessairement une nouvelle approche. Il s'agit d'exercer des compétences jamais réellement mises en application afin d'effectuer des tâches probablement assez répétitives dans l'optique d'obtenir un salaire. Première réelle expérience de vie active. A moi de tout mettre en oeuvre pour qu'elle ne soit pas mauvaise.

Petite interrogation philosophique du jour : le vrai bonheur serait-il celui de la quête qui mène à celui-ci ?
Ou plutôt : quand on a atteint les objectifs qui, pensait-on, nous auraient permis d'être heureux, le sommes-nous vraiment ?
Ainsi, la privation de bonheur, et l'autoflagellation par persuasion du fait que nous ne pourrons jamais être heureux entraînent-ils une sorte de malsaine habitude nous rendant presque malheureux "par principe" ?
Perdu entre une profonde aspiration à rester seul pour savoir qui je suis et un irrépressible besoin de ne pas rester dans cette solitude pesante...

I don't want to be shy
Can't stand it anymore
I just want to say 'Hi'
To the one I love
Cherry blossom girl

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