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executivelife (...ou presque)
30 mars 2007

Rien à cirer...

bayonne_bridge

Une journée compte 24 heures, comptant chacunes 3600 secondes. Ce qui fait, en tout, 86400 secondes. Un début d'article très empirique, très barbant pour tout dire. Mais une journée, c'est du temps relatif, dans les faits. On ne vit pas 86400 secondes, on vit seulement ce qu'on a l'impression de vivre. Il est vrai qu'un devoir stressant nous apparaît bien plus court quand nous séchons sur lui. A côté de ça, une soirée de fête semble extrêmement courte. Une question de relativité.
La relativité implique quelque chose que, et je le pense vraiment, vous pouvez déceler en vous. Avez-vous déjà, pour certains, éprouvé cette sensation que vous n'étiez pas exactement le même, derrière votre clavier, votre téléphone ou vos parents qu'au lycée ou en ville ? J'en suis sûr... Ceci implique plusieurs panoplies de comportements distincts, des panoplies dont nous usons habilement jour après jour sans réellement nous en rendre compte. Dirions-nous les mêmes choses à nos parents qu'à notre meilleur(e) ami(e) ? Adopterions-nous les mêmes postures ?
Aurions-nous les mêmes réactions, et, surtout, en viendrions-nous à regretter autant certains de nos actes manqués en rentrant chez nous, dépités, le moral dans les chaussettes ?
Certains aspects de notre caractère nous révulsent tout en sachant pertinemment qu'il est quasiment impossible de les neutraliser et, de façon honnête, de les renier. Malgré tout, certains sont gênants, et même parfois totalement insupportables...et ils gâchent la plupart du temps notre vie sociale, pas totalement bien entendu, mais assez pour que nous nous en rendions compte et que nous sachions très bien que sans eux, notre journée n'aurait peut-être pas été si mauvaise que ça, ou bien meilleure...
Ah...mes chaussures...le cuir est terne...sachez que je n'en ai rien à cirer...

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